Réaliser un rêve en débutant le piano à l’âge adulte

« Enfant, j’adorais le piano mais l’expérience de ma voisine qui faisait du solfège m’avait découragé. Au cours de mes études, j’ai fait partie de plusieurs groupes de musique et c’était frustrant de ne faire que chanter. Il est difficile de franchir le pas. J’avais essayé une méthode toute seule, vite abandonnée. Quand ma fille a commencé ses cours de solfège et de piano, je travaillais de mon côté en cachette. J’en avais assez que le solfège s’apparente à des hiéroglyphes. Ma rencontre avec Marie-Cécile, le professeur de ma fille, m’a encouragé à me lancer. J’ai commencé le piano en même temps que le solfège, je connaissais à peine la clé de sol et je jouais à l’oreille de la main droite.

 

Le cours d’une heure est bien structuré. Vingt minutes sont consacrées au solfège. C’est assez décontracté même si cela reste très sérieux. Le reste du cours est consacré au piano, avec une partie technique et une autre plus ludique. Si Marie-Cécile repère des blocages, elle propose des techniques pour m’en dégager. Elle sait corriger et donner des conseils dans le but de progresser, sans mettre la pression. Il y a un bon équilibre. Elle m’a demandé ce que j’avais envie de jouer et m’a proposé des morceaux pour m’amuser, comme « Le beau Danube bleu », avec un CD d’accompagnement. Il y a une partie à quatre mains qui donne l’impression d’être douée ! Je joue à quatre mains avec Marie-Cécile et aussi avec ma fille. Nous avons acheté un piano. C’est mignon car les plus petits pianotent spontanément, seul mon mari n’a pas encore été tenté !. C’est génial car cela donne de la vie au salon !

 

De manière générale, je joue cinq à dix minutes par soir en semaine et je lis une page de solfège tous les deux ou trois jours. C’est un travail léger. Au début, j’étais très studieuse mais ces derniers mois, avec les week-ends à l’extérieur de la maison, c’était moins évident. Il y a parfois une baisse d’assiduité mais je n’ai jamais ressenti de découragement. Même si je n’ai pas travaillé, le cours, qui se déroule à la maison à l’heure du déjeuner, est maintenu, ce qui permet de maintenir le lien. Les semaines où je n’ai pas travaillé,  car cela maintient le lien. C’est indispensable d’avoir un cours régulier. Une heure par semaine, c’est bien pour débuter  ».

Nathalie, contrôleur de gestion, mère de trois enfants


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