PROFESSEUR DE PIANO BORDEAUX


  Médaille d’or de piano et premier prix

des conservatoires de la ville de Paris

 

 Médaille d’or de formation musicale

 200 h de formation

 22 ans d’expérience dans l’enseignement du solfège et du piano

auprès d’adultes et d’enfants

   Biographie de Marie-Cécile Baritou

         Version intégrale / Version courte

 

Vous souhaitez renouer avec le piano après plusieurs années d’interruption ? Vous rêvez de jouer du piano sans jamais avoir osé franchir le pas ? Vous jouez déjà d’un instrument et vous éprouvez le besoin de cours de solfège ? Vous voulez avoir quelques notions de solfège pour aider vos enfants ou vos petits-enfants dans leur apprentissage de la musique ? Marie-Cécile Baritou est à votre écoute pour répondre à vos attentes. Voici ses réponses aux questions relatives à son enseignement.

 

Comment êtes-vous venue à l’enseignement ?

A 18 ans, j’ai eu la grande chance que mon professeur de l’époque, Anne-Marie De Lavilléon, me propose d’enseigner quelques heures auprès des élèves de premier cycle du CNR de St Maur, où je terminais mes études. Elle avait senti que j’en avais les capacités et m’a accordé sa confiance. Je lui en suis reconnaissante, du fond du coeur. J’ai découvert le plaisir de l’enseignement de mon instrument, en développant très tôt une réflexion sur les moyens de faire acquérir un savoir-faire pianistique. Par la suite, j’ai acquis de l’expérience dans mes différents postes et mon enseignement a mûri, au contact des élèves et d’autres professeurs.

 

En quoi ce métier vous plaît-il?

En premier lieu pour le contact et la relation autour du partage de ma passion. Il y a aussi la recherche de solutions face à une difficulté et la joie de l’élève qui parvient à la surmonter. Le plaisir visible (le sourire, la jubilation…) d’un élève à jouer et à progresser est le plus beau des cadeaux.

 

Quels sont les fondements de votre enseignement ?

Un grand respect de la personne, avec une capacité d’écoute sans a priori. Un professeur doit accueillir un élève exactement là où il en est, sans jugement de valeur, pour le faire progresser vers ce qu’il recherche. Il doit savoir analyser les difficultés de son instrument et pour cela en avoir pris conscience au préalable. Avec patience, il faut expliquer avec des mots compréhensibles. La transmission doit être un plaisir, d’où l’importance de pratiquer ce qu’on enseigne. Un élève a besoin d’encouragement car la route est longue et difficile. Il faut prendre le temps de dialoguer et d’échanger sur les difficultés rencontrées, savoir se remettre sans cesse en question et faire preuve d’imagination.

 

Quelle est la place de la technique ?

Il m’est impossible de séparer technique et musicalité. La première question à se poser avant tout travail technique est de savoir ce que l’on veut obtenir comme sonorité. Ecouter le son de ce piano-là dans cette pièce-là, et avec mon humeur d’aujourd’hui, réveiller les sens tactiles et sentir le mécanisme au bout des doigts. Par ailleurs, selon moi, la technique tourne autour d’une connaissance du chemin ou de la forme de la main sur le clavier, liés à chaque tonalité. Je fais rarement travailler sur les cahiers d’exercices type Hanon ou Déliateur, sauf pour apprendre justement à transposer les exercices dans d’autres tonalités que DO Majeur. Avant tout, il est important que l’élève comprenne les raisons de l’exercice que je lui donne à travailler. Qu’il soit toujours dans un but musical et d’écoute du son en toute conscience. La caricature de l’élève qui lit un livre en faisant ces exercices de doigt est à bannir ! Le choix d’un exercice doit toujours être fait en fonction des difficultés musicales rencontrées dans le « morceau du moment ». Une grande part des difficultés peut également être résolue par le choix d’un bon doigté. C’est pourquoi j’accorde une grande attention à la recherche de doigté, seule ou avec l’élève.

 

Vous accordez une grande attention au corps…

Je pars d’un travail purement corporel, avec des exercices hors piano pour les débutants, et pour les autres, uniquement s’il y a une difficulté de pose de la main. Je porte une grande attention au corps car c’est bien lui qui est mobilisé pour jouer, au-delà des intentions intellectuelles ou sentimentales ! Il est indispensable d’avoir de bonnes notions d’anatomie et une intelligence de « lecture » du corps de l’élève pour éviter les dépenses d’énergie inutile, les gestes parasites ou même douloureux. Le bien-être physique est pour moi essentiel à la pratique instrumentale. J’attire donc également l’attention sur la respiration.

Pour en savoir plus

 

Quels sont les particularités de votre enseignement ?

Régulièrement, je recommande à mes élèves de s’enregistrer pour aller vers une plus grande écoute de leur jeu « réel ». C’est un moyen de vérifier l’intention que l’on apporte car il est difficile d’écouter le son que l’on produit tout en jouant. Le travail est toujours découpé en séquences assimilables. Les attentes étant souvent trop hautes, surtout chez l’adulte, je les oriente aussi vers des pièces avec des techniques déjà maîtrisées, afin de s’attacher davantage au travail musical, dans le plaisir. « C’est par la qualité du jeu que le l’on transmet ses valeurs ». J’illustre donc ce que je suis en train d’expliquer par l’exemple, sans pour autant écraser l’élève par une trop grande technique. Le travail intègre la pédale le plus tôt possible.

 

En conclusion, quel est le but à atteindre ?

Tout simplement de parvenir à la joie de jouer pour soi et pour les autres, idéalement que la musique les accompagne au quotidien. Plus profondément, amener l’élève à écouter vraiment ce qu’il joue. Il est important d’avoir une culture d’écoute musicale pour avoir en mémoire un idéal sonore à atteindre. Un enseignant se doit de transmettre ses connaissances et son savoir- faire ainsi que sa capacité créatrice. Cela nécessite de l’imagination dans la recherche pédagogique ou le choix des pièces de répertoire et donc une grande culture musicale. Un professeur est là pour rendre son élève autonome et non dépendant de lui-même.