Questions / réponses


Voici les questions les plus couramment posées:


 

Quels sont les avantages et les inconvénients du cours particulier ?

 

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une école de musique ?

 

Comment concevez-vous la relation professeur-élève ?

 

L’enseignement qui s’adresse à un adulte est-il spécifique ?

 

Quel répertoire abordez-vous avec vos élèves ?

 

Faites-vous travailler le solfège ?


Mes réponses:

 

Quels sont les avantages et les inconvénients du cours particulier ?

En cours particulier, un professeur n’est pas tenu de rendre des comptes sur les résultats de ses élèves. Il n’y a pas de programme à respecter avec une échéance. L’enseignement s’en retrouve donc assoupli et personnalisé. Cette liberté de travail permet au professeur d’accorder le temps nécessaire pour surmonter les difficultés rencontrées. En revanche, en raison de son « isolement », l’élève n’a pas la possibilité de rencontrer d’autres pianistes. C’est pourquoi je propose une à deux auditions par an, « entre nous », sans aucune obligation d’y participer bien sûr ! Cette rencontre permet à chacun d’échanger, tant sur les difficultés que sur les joies de l’apprentissage. Cet échange convivial est très enrichissant, pour l’élève et pour le professeur. Cela peut également susciter des envies de jeu en quatre mains.

 

Quels sont les avantages et les inconvénients d’une école de musique ?

Les cours sont financièrement plus accessibles en école de musique (c’est la raison pour laquelle je propose des solutions pour diminuer le coût de mes cours). Une école est aussi un gage de sérieux puisque l’enseignement se déroule dans le cadre d’une structure officielle. Malheureusement, les classes de piano y sont souvent surchargées. Par ailleurs, il y a moins de souplesse pour choisir le jour et l’heure de son cours. Cette contrainte est souvent un frein pour les adultes, en raison de leurs obligations familiales et/ou professionnelles

 

Que représente la relation professeur-élève ?

Elle repose sur une relation de confiance. En clair, il est essentiel que le « courant passe » ! S’il s’avère que l’alchimie ne fonctionne pas, chacun des protagonistes doit pouvoir s’exprimer et le cas échéant mettre un terme aux cours pour permettre à l’élève de se diriger vers autre enseignant.

 

L’enseignement qui s’adresse à un adulte est-il spécifique ?

En raison d’un rythme de vie effrénée, la plupart des adultes dispose de moins en moins de temps pour leurs loisirs. Dans ce contexte, la fréquence d’un cours hebdomadaire n’est pas évident. Ceci étant, la régularité d’un cours est primordial pour maintenir un lien avec le piano dans la durée et ne pas se décourager. La relation de confiance qui est instaurée dès le départ s’accompagne de bienveillance. Je ne me permets jamais d’adresser un reproche quand un élève m’avoue, très ennuyé en début de cours, qu’il n’a pas eu le temps de travailler dans la semaine. Il s’en veut déjà suffisamment sans que je l’accable davantage ! Au contraire, je l’aide et je l’encourage à tenir le cap, pour maintenir son désir de progresser dans la pratique du piano. La fin du cours est souvent révélateur : l’élève retrouve le sourire et repart avec l’envie et l’énergie de se dégager du temps pour travailler !

 

Quel répertoire abordez-vous avec vos élèves ?

Celui vers lequel l’élève est attiré, en m’adaptant à ses choix. Mon rôle de professeur est aussi de l’amener à découvrir d’autres styles auxquels il n’aurait peut-être pas pensé. Je m’efforce de le faire voyager dans différents univers. Certains élèves ont des idées arrêtées et se ferment eux-mêmes des portes, par manque de confiance. « Je ne suis pas doué pour le rythme, donc je ne pourrai pas faire du jazz ». « Le classique est difficile ». « Je ne suis pas capable de chanter en m’accompagnant ». Mon rôle est aussi de les aider à faire évoluer leur écoute. Accompagner l’élève et lui proposer une ouverture vers des sentiers inconnus est essentiel. Cela suppose d’adapter l’enseignement à chacun.

 

Faites-vous travailler le solfège ?

Cela dépend de chaque élève et de son besoin, en fonction de ce qu’il joue. Pour un débutant ou quelqu’un qui manque de bases, je fais travailler la lecture solfégique pure, puis le déchiffrage mains ensembles de petites pièces faciles qu’il ne connaît pas. Un travail solfégique et théorique est indispensable mais ne suffit pas pour jouer d’un instrument. Cette remarque est d’autant plus vraie au piano car la polyrythmie est quasi permanente. Il faut savoir lire plusieurs notes en même temps sur deux portées et deux clés, avec une grande rapidité. Pour la théorie, je l’explique face au clavier car il est beaucoup plus facile de comprendre de cette manière le mécanisme des tonalités et des accords. Une connaissance harmonique de base au piano permet de gagner du temps car on acquiert des réflexes de placement de mains sans avoir besoin de tout lire : on devine et on interprète (comme dans la lecture d’un roman) plus qu’on ne lit tout. Faut-il rappeler que le piano fait partie des instruments harmoniques ?