Une attention au corps qui s’explique…


Avant même le piano, j’ai été attirée par la danse, dès l’âge de 4 ans. Faute de temps, j’ai été dans l’obligation d’arrêter la danse, pour me consacrer au piano et au violon, la pratique de la musique nécessitant un travail quotidien. Quand je me suis dirigée vers une carrière musicale, j’ai intensifié mon travail qui était déjà conséquent, mais sans écouter les signes d’alarme envoyés. La fatigue s’est manifestée par une tendinite au cours de mes études supérieures de musique. Sur les conseils de mon professeur de piano, j’ai consulté Philippe Chamagne, kinésithérapeute, et le Docteur Raoul Tubianat, spécialiste à la clinique de la main à Paris. A cette époque, ils fondaient l’association « Médecine des arts ». J’ai commencé une rééducation et ils ont attirés mon attention sur le geste, l’anatomie, la physiologie, me permettant de reprendre le travail technique à l’instrument sous un autre regard. Vers 18 ans, arrivée à un carrefour de vie, j’ai été dans l’obligation de revoir entièrement ma conception de la pratique, au risque d’arrêter ma carrière de pianiste. Je me suis tournée vers un travail sur la respiration et une méthode de décontraction. Je suis également revenue à la danse, « mon premier amour », avec Agnès Constantinoff. J’ai également travaillé le chant avec l’ensemble Venance Fortunat au cours de stage, complétant le travail corporel.

 

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